Visite surprise ! [Rebecca]

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Encore une journée belle en perspective. La nuit avait été longue, très longue, et en même temps si courte, j’avais passé la nuit avec une jeune femme intéressante et doué dans tous les domaines. A défaut d’avoir réussi à mettre ma voisine, Mlle Shepperd, dans mes filets, il fallait bien que je trouve d’autres femmes avec qui partager ma soirée. Et heureusement, je n’en manquais jamais, de temps à autre, cela m’arrivait de faire une pause et d’aller jouer aux jeux vidéo avec Alexander, un de mes voisins d’étage avec qui nous avions ce grand intérêt commun. Il ne se passe pas un jour sans qu’on parle de jeux en tout genre et les soirées avec lui sont tellement amusantes et pleine de rebondissements. On ne voit jamais le temps passé ! D’ailleurs ce soir nous avions encore prévus une longue soirée à essayer un des nouveaux jeux qui venaient de sortir, il avait toujours le chic pour tomber dessus et nous étions les premiers à essayer. Cela faisait à peine 6 mois que j’avais emménagé au Kennedy et je me sentais déjà comme chez moi.

Je remerciais une cliente pour son achat, gardant toujours ce sourire pour lequel tout le monde craque. C’était facile de gagner la confiance et le respect des gens, autant en soirée qu’au boulot, ça fonctionne à chaque fois. Derrière mon comptoir, je range les billets qu’elle venait de me donner avant de lui tendre son ticket de caisse et la voir partir, même si elle était âgé et pas du tout mon type, elle avait l’air d’une gentille mamie qui occupe ses journées avec le jardinage. J’en ferais surement autant quand ce sera mon tour, mais pour le moment, heureusement, je n’en étais pas encore là. J’étais beaucoup trop beau et trop important aux yeux des femmes pour commencer à vieillir dès maintenant ! Quelle horreur… je ne préfère même pas y penser. D’autres clients, et clientes – quelle joie quand je voyais une belle fille ! – occupèrent une bonne partie de ma journée.

Je laissais ma patronne s’occupait de la fermeture tandis que j’allais à ma voiture, regardant mon téléphone, j’avais quelques messages, ainsi que quelques appels manqués mais rien de trop important. En regardant mon répertoire, je vis le nom de Rebecca et un sourire s’afficha sur mes lèvres. Oh Rebecca ! Il y avait longtemps que je ne l’avais pas eu au téléphone, et son fils aussi me manquait. Ils formaient une belle petite famille à eux deux. Vu l’heure, ils devaient surement être chez eux, je me dis qu’une petite visite surprise ne serait pas de refus, ca lui fera sans doute plaisir de me voir. Elle et moi nous nous connaissons depuis le lycée, je l’avais toujours protégé comme je protégerais ma sœur, et depuis on ne s’était plus quitté, on restait en contact permanent.

Je pris donc la route pour aller au Reagan, et me trouvais une jolie place sur un parking avant de descendre et d’entrer dans le bâtiment, allant au premier étage pour aller toquer à sa porte.

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On peut dire qu'il y avait eu du boulot aujourd'hui au journal, en effet, Rebecca n'avait pratiquement pas quitté l'ordinateur, elle avait du écrire un article, ce n'était pas si dur, mais ça avait été long. Après tout, faut bien formuler, vérifier que les sources sont bonnes, après tout, quelques fois, on file des informations qui ne sont pas vrais et après ça risquait de retomber sur sa tête. Elle ne tenait pas à perdre son boulot, il manquerait plus que ça, elle avait beau avoir de l'argent de côté, elle ne pouvait pas se permettre de se retrouver au chômage. En faite cet article concernait une affaire de trafiquant de drogues qui avait été arrêté récemment. Ce n'était pas elle qui s'était déplacé sur place, en effet maintenant, elle se contentait surtout d'écrire et d'éviter de se mettre dans les ennuis. Il y a plusieurs années, elle prenait des risques, mais elle n'avait pas son fils à l'époque. Enfin bref, la jeune femme avait réussit à terminer la rédaction de cet article. Elle put quitter son boulot de bonne heure et passa chercher son fils à l'école maternelle. Quelques fois c'était des amis ou son frère qui s'en occupait, mais aujourd'hui, elle n'avait pas fini tard. Ils rentrèrent alors tous les deux à l’appartement, Rebecca prit un livre et commença à lire une histoire à son fils, c'était une histoire fantastique, c'était des moments magiques pour elle, elle voulait profiter au maximum du temps avec Oliver, car il grandissait de plus en plus. C'est alors que la jolie rousse entendit toquer à sa porte, pourtant elle n'attendait personne, elle alla donc ouvrir et se mit à sourire. « Aiden, je suis contente de te voir. » Elle le serra dans ses bras, c'était sa manière de lui dire bonjour, ils se connaissaient depuis tellement longtemps. « Je t'en prie entre. » Bah oui, elle n'allait pas le laisser à la porte ce n'était pas son genre. « Coucou tonton Aiden. » Tiens ça c'était Oliver, comme il le connaissait depuis sa naissance, il le considérait comme un oncle. « Tu veux boire quelque chose ? » C'était la moindre des choses, c'était bien d'avoir de la compagnie. « Je ne m'attendais pas à de la visite, tu n'as ramené personne ce soir. » Petit clin d’œil, elle le connaissait, elle savait comment il pouvait être, mais ça ne l'empêchait pas de l'aprécier.

En voyant la porte s’ouvrir et ce beau sourire lui faire face, je n’eus pas besoin de me forcer pour en faire puisque tout était naturel en présence de Rebecca, on se connaissait depuis le lycée, et depuis, nous étions restés proche. Et j’avais toujours veillé sur elle, comme si elle était ma petite sœur, et même maintenant, alors qu’elle était seule pour s’occuper de son fils Oliver, je l’aidais toujours en cas de besoin. « Salut Rebecca ! » Lorsqu’elle me prit dans ses bras, je répondais doucement à son étreinte, aussi content de la voir après quelques jours sans nouvelles. Un peu de ma faute d’ailleurs, j’avais tellement été absorbé par mes conquêtes et par nos soirées jeux avec Alexander que je n’avais plus pensé à rien. Et le fait qu’un petit plaisantin s’amusait à mettre ma boîte aux lettres sens dessus dessous, m’intriguait, je ne savais pas qui en était l’auteur mais pour lire mon courrier c’était un véritable enfer. Surement quelqu’un de jaloux, je savais que même si j’énervais ma voisine d’en dessous, Mlle Sheppard, avec mes conquêtes, elle n’aurait jamais fait ça, elle aimait beaucoup trop écrire ces notes, cela devait surement être quelqu’un de l’immeuble… mais qui ? Je finirais bien par le découvrir, j’étais plutôt du genre tenace quand je voulais obtenir quelque chose.

Je finis par rentrer chez ma petite Rebecca et n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Oliver me saluait à son tour, m’appelant tonton. « Hey bonhomme ! Comment va mon petit pirate préféré ? » Je m’approche de lui et le prends dans mes bras, le soulevant de terre pour lui faire un bisou sur la joue, cela faisait quelques jours que je ne m’étais pas rasé alors ça devait piquer un peu. Je finis par le reposer avant de regarder Rebecca. « Si tu as du café je veux bien, la journée a été plutôt longue. » Je me mis à rire par la suite en entendant la suite, eh non, pour le moment personne n’était à mon bras, ce soir c’était soirée relax sur les jeux vidéo. Alexander devait me faire essayer un nouveau qui venait de sortir et qui avait l’air super intéressant alors je ne voulais rater cette occasion pour rien au monde. « Non, je fais cavalier seule ce soir, au bout d’un moment j’ai les oreilles qui vont finir par exploser à entendre mon prénom dans différentes intonations. » Je savais que mon mode de vie ne dérangeait pas Rebecca, c’est vrai que j’étais déjà comme ça quand nous nous étions rencontré alors elle avait l’habitude et cela ne m’empêchait pas d’être une personne tout à fait normal avec ceux que je connaissais et qui m’étaient proches. « Et toi ? Comment vas-tu depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? »

Pour elle Aiden faisait partie de la famille depuis longtemps, c'était comme un grand frère pour elle qui l'avait sauvé par le passé et qui continuait de veiller sur elle. Il y en avait aussi qu'il l'adorait c'était Oliver. « Je vais bien. » Voila ce que son fils répondit, mais quand même le nommer pirate, c'était pas un peu trop, quand même, elle ne tenait pas à ce qu'il tourne mal, mais elle ne pu s'empêcher de sourire, pour elle son petit garçon c'était plutôt un prince. « Je vais t'en préparer. » La jeune femme alla donc préparer un café pour son invité, ce ne prit pas longtemps, merci la technologie, elle revint vers lui et lui donna la tasse. « Tu as raison tu vas devenir sourd à force. » Disait elle en se moquant, bien sur ce n'était pas méchant et puis il devait avoir l'habitude depuis le temps. Puis il lui demanda comment ça allait, c'est vrai que ça fait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu. « Moi ça va, comme d'habitude, tu sais rien de trépidant m'est arrivé. » Ce n'était pas comme avant la naissance de son fils, elle se souvenait des fois ou elle avait du fuir, car elle s'était fait prendre entrain d'espionner des dealers, mais bon elle s'en était sortit. « Tu sais, tu devrais te trouver une petite amie, c'est chouette d'être en couple. » Dit celle dont le petit ami a disparu du jour au lendemain, bon on pouvait dire qu'elle était un mauvaise exemple, mais les histoires d'amour ne finissaient pas toute si mal. « Tu n'as pas envie d'avoir des enfants ? Tu sais que tu serais un père génial, déjà tu t'entends bien avec les enfants, la preuve Oliver t'adore. » Oui, Rebecca se préoccupait de la vie de son ami, c'était normal après tout, elle avait toujours été comme ça. « Quoique à force d'avoir des aventures d'une nuit, tu vas bien finir par mettre une de tes conquêtes enceinte, si ça se trouve c'est déjà arrivé. » Essayait elle de lui faire peur ? Peut être pas non plus, mais c'était vrai ce qu'elle disait. « En plus t'es un type génial, et puis tu commences à te faire vieux. » Elle se mit à rire, il était pas si vieux que ça, mais le temps pouvait passer très vite et elle ne voulait pas qu'il finisse par regretter ses choix.

Je souriais en entendant le petit Oliver me dire qu’il allait bien, c’était un brave garçon et Rebecca l’élevait bien. Je me souviens du moment où j’avais été à l’hôpital la voir après son accouchement, malgré la fatigue sur son visage, je savais qu’elle serait comblé avec lui, de plus, j’avais toujours été là en cas de besoin. Il y avait bien certains moment où l’on ne se voyait pas pendant quelques jours, mais chaque fois qu’elle avait un souci, j’avais toujours répondu présent. Je m’asseyais sur le canapé et lorsqu’elle revint avec la tasse de café, je la pris doucement, on va éviter de tout salir. « Merci. » Je me mis à rire, oh ça, devenir sourd avec leurs cris était un risque auquel je n’avais jamais pensé, et pourtant j’y tenais quand même à mes oreilles. Je fais comment après moi ? « Tu crois que c’est couvert comme accident de travail ? » Eh oui, c’était tout un boulot de se trouver des filles, qui, non seulement étaient jolies et sexys, mais aussi qui avait envie de passer la soirée avec moi. Il m’était arrivé parfois de me prendre des vents, je ne suis pas du genre à forcer, malgré mon caractère déterminé, et celles qui n’avaient pas envie, eh ben… elles partaient. Bon évidemment cela ne m’était arrivé que peu depuis que j’avais commencé, en plus il y en avait toujours plein en soirée avec qui j’avais des chances. Je ne finissais jamais ma soirée seule quand je partais faire la fête.

Combien de fois j’ai dû m’inquiéter pour elle lorsqu’elle partait en mission pour son métier, elle avait toujours pris plein de risque, et je l’admirais d’ailleurs pour tout ce qu’elle faisait. C’est vrai que Rebecca avait toujours eu du cran pour atteindre son but aussi, mais je suis beaucoup plus rassuré maintenant qu’elle ne fait plus ce genre de chose. « Je devrais t’envoyer des fleurs tous les jours, ca égaierait au moins tes journées. » La suite m’étonna, elle me parlait de me trouver une petite amie ? Pas que je n’y avais jamais pensé mais c’est vrai, que pour le moment, je n’en avais pas trouvé qui m’aille… toutes celles avec qui je passe mes nuits en ce moment sont comme des essayages. Oui, peut être que je suis un dragueur mais en attendant je chercher en même temps, une fois que j’aurais trouvé la bonne, j’arrêterais tout ça, mais il faut bien s’amuser en attendant non ? Après ce ne sera plus possible ! J’ai 34 ans, je ne suis pas encore assez vieux pour ne pas m’amuser. Je finis par rire à la fin de ses propos.

« Mais je reste un vieux super sexy quand même » Je lui fis un clin d’œil avant de continuer. « Je sais qu’à mon âge je devrais y réfléchir, j’y pense justement mais je n’ai pas encore trouvé pour le moment… puis toutes ses filles sont pareilles, elles sont si facile et me dise oui à tout, j’ai besoin de quelqu’un avec qui je saurais m’entendre et qui n’est pas aussi superficielle que la plupart que j’ai croisé. Pourquoi tu me parles de ça ? Tu veux jouer les cupidons ? »

Rebecca demanda à son fils d'aller jouer dans sa chambre, car vu les sujets qu'elle abordait avec Aiden, il ne fallait mieux pas qu'il entende. Elle n'avait pas envie qu'Oliver se mette ensuite à la questionner sur ce genre de sujet, enfin bref, il partit en direction de sa chambre. La jeune femme pouvait donc reprendre sa discussion avec son ami. « Je ne crois pas que ce soit considéré comme un travail. » Elle se mit à rire, elle aimait bien passer du temps avec lui, il faut dire qu'elle le connaissait depuis longtemps, il était souvent là pour elle, c'était en quelque sorte un second frère. Elle lui raconta qu'en ce moment, il n'y avait rien de palpitant dans sa vie, c'était tellement vrai, mais bon du moment qu'elle n'était pas seule. « Ce serait sympa des fleurs, mais j'ai pas envie qu'après on pense que j'ai un prétendant, je serais obligé de répondre aux questions et ça ne me plairait pas. » Les gens pouvaient se montrer curieux, surtout pour les questions d'amour. D'ailleurs de temps en temps, on lui demandait si elle avait quelqu'un, mais ça faisait quand même cinq ans qu'elle répondait qu'elle n'avait personne, mais bon les gens s'obstine quand même. D'un côté, elle n'était pas mieux surtout avec ses proches de temps en temps, elle se renseignait sur leur vie amoureuse et comme elle était entrain de le faire en ce moment. « C'est vrai on ne peut pas le nier, tu es plutôt canon. » Pourquoi mentir c'était le cas, normal que la plupart des femmes craquent en le voyant. « Tu sais toutes les filles ne sont pas facile, regarde moi ça va faire cinq ans que je ne suis pas sorti avec quelqu'un et c'est pas faute de propositions. » Bah oui, elle était quand même bien physiquement, mais elle restait fidèle à son homme disparu, elle n'arrivait pas à faire son deuil, elle ignorait s'il était mort ou en vie. « Je ne sais pas si je saurais jouer les cupidons, mais je serais curieuse de te voir dans une relation sérieuse. Tu sais c'est plaisant d'avoir quelqu'un de fixe, de prendre soin de cette personne et vice versa. Ce genre de moment me manque, enfin je suis sur que tu trouveras la personne qui te correspondra, si ça se trouve tu la connais déjà. » Enfin elle disait ça, mais elle n'en savait rien. « Je te présenterais bien des amies, mais j'ai peur qu'elle m'en veuille si ça ne marche pas au final. » Il avait beau être un de ses amis proches, elle le connaissait très bien.

Je regardais le petit Oliver partir dans sa chambre, un sourire sur les lèvres. Il était vraiment adorable ce petit, j’aimais bien venir le voir lui et sa mère et je n’avais pas manqué une occasion de lui offrir des cadeaux quand je voyais quelque chose qui pourrait lui plaire. J’adorais les enfants, ce n’était pas l’envie qui m’en manquait d’en avoir mais pour le moment, on allait attendre. Je finis par rire quand Rebecca me confirma que ce n’était pas considéré comme un travail mes activités sportives. Dommage, je m’y collais corps et âme pourtant. « C’est dommage, je me débrouillerais alors si je finis par devenir sourd, tu viendras m’aider. » Je bus un peu de mon café, délicieux, ça m’aidera au moins à tenir la soirée pour notre séance de jeux vidéo avec Alex. Je souriais en entendant Rebecca, c’est vrai que les gens se faisaient souvent beaucoup d’idée et étaient curieux comme des pies, personnellement je m’étais toujours dit que ça n’avait pas d’importance. Les gens peuvent penser tout ce qui veulent, ils n’étaient pas moi, et je m’étais toujours senti aussi bien dans ma peau. « Tu n’as qu’à leur dire que ça vient de ton fils, ça arrive que les enfants offrent des fleurs à leurs mères. » Oui bon, Oliver était encore petit pour faire ça, mais ça pourrait peut-être tenir éloigné les gens un petit moment.

Eh oui, j’étais quand même très canon, c’est ce que je me répétais en me regardant dans la glace tous les matins. Je ne faisais pas grand-chose pour m’entretenir mais je restais normal, avec un peu de muscle, pas comme c’est gros bras cassé qui faisaient que frimer, moi je le faisais plus en douceur. Lorsque Rebecca me rappela que cela faisait cinq ans qu’elle n’avait pas eu de relation, je me sentis triste pour elle. C’est vrai que durant ces cinq années, on aurait pu se questionner sur le pourquoi du comment qu’elle restait toujours célibataire mais la réalité était plus dur… elle pensait toujours à son ex. Ethan avait disparu de la circulation et on avait jamais eu de nouvelle depuis, j’ai toujours pensé qu’elle devait tourner la page, recommencer à sortir avec quelqu’un, mais elle n’avait pas l’air d’en avoir envie, alors je faisais tout ce que je pouvais pour lui changer les idées. Je finis par lui prendre la main, comme pour la rassurer, que quoiqu’il arrive, elle n’était pas seule, que j’étais là. « On va éviter pour tes amies, je ne suis pas quelqu’un à qui on peut faire confiance si elles cherchent quelqu’un de sérieux, elles risqueraient sans doute d’être déçu… mais ça viendra, ne t’en fais pas pour moi, prends soin de toi et d’Oliver plutôt. Ça serait bien qu’il ait une figure paternelle à qui s’adresser pendant qu’il est temps… » Vu tout ce que j’avais vécu avec mon père, je ne voulais pas qu’Oliver grandisse sans avoir un vrai père pour prendre soin de lui, surtout au niveau de l’adolescence. J’avais été content de trouver mon beau père dans ces moments-là.

C'était bien de passer du temps avec un ami proche ou on pouvait parler de tout et de rien. On pouvait dire que Rebecca était assez bien entourée. « Je crois que Oliver est un peu jeune pour m'offrir des fleurs. » Son fils allait bientôt avoir cinq ans, il n'avait pas idée d'offrir des fleurs, par contre, il aimait bien offrir des dessins et des câlins, c'était parfait et ça prenait moins de place. « Je peux toujours dire que ça vient de mon frère. » Même si ce n'était pas le style d'Alec, les autres n'étaient pas sensés le savoir. Enfin bref, ils avaient ensuite parler d'amour, elle avait songé à lui présenter certaines de ses amies, mais ce ne serait pas une bonne idée de toute évidence, elle risquerait de les perdre, et elle avait besoin de ses amies, sinon elle se sentirait seule. « Je suis sur que tu vas finir par tomber amoureux sans t'y attendre, ça ne se contrôle pas. Et ne t'inquiète pas je prends soin de mon fils et de moi. » Enfin, la jeune femme prenait surtout soin d'Oliver, c'était lui sa priorité et elle le fera toujours passer en premier. « Je n'ai pas l'intention de me remettre en couple, je n'y arrive pas et tu le sais. » Même si un jour ça pouvait arriver, mais pour le moment ça semblait impossible. « Puis ne t'inquiète pas pour lui, s'il a besoin de parler aux autres, je sais que mon frère et la et que toi aussi. Au cas ou tu le saurais pas, tu fais partie de ma famille depuis longtemps et ça ne changera pas. » Pourquoi tout le monde voulait qu'elle refasse sa vie, c'était très bien comme c'était, du moins, elle voulait s'en convaincre. Rebecca savait que ce n'était pas facile de grandir sans père, mais elle n'était pas prête, puis comment expliquer ça à son fils après, alors que celui ci attend le retour de son père qui ne reviendrait sans doute pas.

Heureusement que je n’avais pas que des filles avec qui je prenais mon bon temps sinon je serais passé à côté de quelque chose. Il y avait tellement de filles qui méritaient qu’on s’intéresse à elle d’une manière différente, comme Rebecca par exemple. Quand je l’ai connu j’étais déjà dans ma période chaud lapin mais je n’ai jamais supporté qu’on vienne s’attaquer à quelqu’un, que ce soit un homme ou une femme, j’ai toujours ce côté protecteur qui ressort et comme Rebecca m’a fait penser à ce moment-là à ma petite sœur, je n’ai pas hésité. Depuis on ne s’était pas quitté et j’ai toujours agis en grand frère avec elle, même si elle en avait déjà un, c’est mieux d’en avoir deux. Je me mis à sourire en l’entendant parler de son frère, c’est vrai que ce n’était pas réellement son style de lui en offrir mais les gens n’avaient pas besoin de savoir de qui ca venait, l’important c’était que Rebecca sache que quoiqu’il arrive, je serais là et je penserais à elle. « Au pire des cas, l’important c’est que tu saches qu’elle vienne de moi, si je peux te faire sourire dans la journée, je serais plus que content. Autant que mon métier serve à quelque chose. »

C’était bien ça le problème, l’amour ne se contrôlait pas, je n’avais jamais trop cherché à tomber amoureux mais je me dis qu’à 34 ans… ça commençait à faire long, après tout j’avais encore un peu de temps, en attendant ce n’était pas les femmes qui manquaient dans le monde, mais j’avais justement une appréhension sur la vie future, autant j’aimerais bien tomber amoureux, mais je suis du genre à être trop perfectionniste pour ne plus rien contrôler… « Je ne suis pas encore assez vieux pour être un cas désespérant, je suis déjà amoureux de toutes les filles en générale, il y en a bien une qui finira par sortir du lot tôt ou tard. D’ailleurs je ne t’ai pas dit, j’en ai une qui me résiste, c’est bien la première fois que ça m’arrive ça. Elle m’a dit non quand je lui ai proposé de boire un verre, autant dire qu’elle n’a jamais apprécié d’entendre tout le bazar que je faisais chez moi… » Incroyablement sexy, rien que de penser à Mlle Shepperd, prête à mettre son énième mot sur le panneau d’affichage depuis que j’habite dans l’immeuble… je ne peux m’empêcher de penser que j’aimerais bien l’avoir à moi, pas que dans mon lit hein, j’aime déjà offrir à boire afin d’évaluer la marchandise mais même avec ma voisine, j’ai envie d’apprendre à la connaitre, elle a l’air d’avoir un caractère fort intéressant et rien que de passer une soirée à être en sa compagnie, juste à parler, ne me dérangerait pas du tout. J’avais ensuite parler du fait que Rebecca se remette avec quelqu’un, je ne voulais pas entrer dans un sujet sensible, mais cela faisait quand même 5 ans, je ne pensais pas qu’il y avait de l’espoir de revoir un jour Ethan… « Je serais toujours là c’est vrai, mais j’ai peur tu t’enfermes dans cet espoir de le revoir un jour, et j’ai peur que ça finisse par te détruire à force. » Je m’inquiétais beaucoup pour elle, je savais qu’elle aimait toujours Ethan et même moi je ne savais pas comment j’aurais réagis si la personne que j’aimais le plus au monde disparaissait comme ça, sans un mot, sans trace, rien…

Spoiler:

« Tu es adorable, et puis tu as un métier génial, regarde quand les gens ont besoin d'offrir des fleurs surtout à la saint valentin, ils viennent dans ta boutique. » Bon c'est vrai qu'elle ne se voyait pas faire le métier qu'il fait, mais elle trouvait ça intéressant quand même. Même si elle préférait son boulot de journaliste, mais c'est parce qu'elle aimait enquêter et écrire. Enfin bref, revenons au sujet des relations amoureuses, quand même Aiden était quelqu'un d'incroyable dans ce domaine, ce qu'elle espérait c'est qu'il était heureux de vivre comme ça. « Comment on peut être amoureux d'autant de personnes ? Dans la vie on a tous son âme sœur. » Oui la jeune femme était une romantique qui croyait au grand amour qu'elle avait découvert avec Ethan, même si celui ci n'était plus là, ça ne l'empêchait pas de garder espoir. « Tant mieux si tu t'es fait recalé par cette fille, ça ne te fera pas de mal. » Bah quoi ? C'est vrai, c'était pas méchant ce qu'elle disait, ça la faisait même rire. « Dit moi comment elle s’appelle ? Si ça se trouve c'est la femme de ta vie. » C'était tout à fait possible, après tout la frontière entre la haine et l'amour est très mince. C'était drôle aussi de tomber amoureux de la personne qu'on détestait. Enfin pour sa part à elle, ça n'était pas arrivé, vu qu'elle s'entendait très bien avec son petit copain avant de sortir avec lui. « D'un côté si tu habitais à côté de chez moi et que tu faisais le bazar, je crois que j'en aurais vite marre aussi. » Par chance, elle n'habitait pas le même immeuble et en plus le connaissait depuis son adolescence, ça aide. Il fallait évident que le sujet revienne sur elle et ça lui fit mal d'en parler. « Je ne m'enferme pas, j'ai le droit, je dois être forte pour mon fils. Il n'y a pas un seul jour sans que je repense à Ethan, j'aurais du l'empêcher de sortir ce soir là et je l'ai pas fait, tout est de ma faute. » Elle ne put se retenir et fondit en larme, elle se sentait responsable, car elle était convaincu qui lui était arrivé quelque chose.

C’est vrai, il y avait toujours énormément de personne dans la boutique le jour de la saint Valentin. Combien de fois j’ai pu voir des gens venir en masse, et voir une queue de trente-six pieds de long, tout ça parce que les gens veulent offrir de superbe fleurs pour leurs petites amies. La saint Valentin était d’ailleurs l’une de mes fêtes préféré puisqu’on y faisait des bénéfices importants. Mais comme on disait chacun son métier j’étais du genre à faire attention à tout et être très délicat de mes doigts. D’ailleurs ma mère m’avait surnommé son petit lutin des bois vu ma capacité à m’occuper des plantes à la maison. J’avais toujours aimé ça. « Oui, c’est vraiment le meilleur moment de l’année ou on fait pas mal de bénéfice. C’est bizarre non ? Ils ont tous les jours de l’année pour offrir des fleurs, mais ils viennent spécialement ce jour-là parce que quelqu’un a décrété que c’était le jour des amoureux. » Ce n’était pas faux. En tout cas je comprenais Rebecca, elle était du genre fleur bleu, autant dire qu’elle connaissait son copain depuis un moment maintenant, elle n’avait pas eu besoin d’avoir plusieurs copains avant de trouver le bon. Il y avait des gens qui avaient plus de chance que d’autres, malheureusement, la vie a fait qu’Ethan a disparu et elle ne le reverra plus… pour moi il était mort. Mort et enterre déjà. Quand on passe plus de 5 ans sans nouvelle, on a plus trop d’espoir… j’admirais la ténacité de Rebecca mais j’avais peur que ça lui coute cher à la fin. Je m’inquiétais beaucoup pour elle. « Tout le monde oui mais il faut du temps pour la trouver, je crois que c’est une façon d’attendre avant d’être vraiment prêt. »

Je restais faussement choqué par les propos de Rebecca, elle me disait que c’était bien fait si je m’étais fait recaler par la fille en question. Je fis semblant d’être vexé une demi seconde avant de lui tirer la langue. « Méchante que tu es va. » Je me mis ensuite à rire à sa remarque. La femme de ma vie ? Je veux bien reconnaitre que Romy soit belle, intelligente, et qu’en plus de ça elle était très… belle, magnifique, et rien que de repenser à sa carrure de la lionne lorsque j’avais sonné chez elle, je ne pouvais m’empêcher de la trouver mignon sans maquillage, ni sans coiffure. « La femme de ma vie ? Je ne crois pas non, elle ne m’apprécie pas du tout en tant que voisin. Elle s’appelle Romy Shepperd, elle habite juste l’appartement en dessous du mieux. » Elle n’avait quand même pas tort, je savais que j’étais un voisin catastrophique, mais je ne pouvais pas m’en empêcher… c’était bien plus fort que moi de sentir toutes ces femmes en train d’éprouver du plaisir alors que je leur faisais l’amour.

On parlait ensuite sur le fait qu’elle refasse sa vie avec quelqu’un d’autre et d’un seul coup, ma petite Rebecca fondit en larme. Mince… je n’aimais pas faire pleurer les gens en général, surtout ceux que je connaissais et je finis donc par m’approcher d’elle avant de la prendre dans mes bras. « Rebecca… pardon, excuse-moi, je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenir. » Je sortis un paquet de mouchoir que je lui tendis, elle en aurait besoin.

« Que veux tu, la Saint Valentin, c'est aussi une fête commercial, mais ça reste un moment romantique. » La jeune femme se souvenait ce qu'elle faisait ce jour là, il y a plusieurs années, généralement c'était un petit dîner romantique avec un cadeau, parfois un bijoux, mais elle s'en fichait ce qui comptait pour elle, c'était d'être avec son homme, ça fait tellement longtemps. Aujourd'hui, Rebecca évite de penser à cette date, vu qu'elle est célibataire, elle envie les couple ce jour là, ils ont bien de la chance. « Bah pour la trouver t'es drôlement lent, faudrait te bouger un peu. » Si ça se trouve, il aimerait ça, vivre une belle histoire d'amour, qui n'aimerait pas ça ? Se réveiller à côté de la même personne chaque jour. La jeune femme lui avait demandé de qui il parlait quand il disait qu'il y avait cette femme qui lui résistait, elle fut surprise, car elle ne s'y attendait pas. « C'est la pédiatre d'Oliver, c'est une femme très gentille, donc interdit de lui briser le cœur et de jouer avec elle compris ? » Il manquerait plus que ça, elle préférait le prévenir, quand elle appréciait quelqu'un, elle ne voulait pas que cette personne souffre. Elle adorait Aiden, c'est pas le problème, mais il ne fallait pas oublier que c'était un coureur de jupon. De toute évidence, il s'inquiétait pour elle, et était pour qu'elle refasse sa vie, mais elle avait fini par fondre en larme. Elle se laissa faire quand il l'a prit dans ses bras, elle prit un mouchoir, elle devait se calmer. « Ce n'est pas ta faute, c'est juste qu'il n'y a pas un jour ou je ne pense pas à lui. Je rêve souvent de cette soirée, ou il me dit à tout à l'heure et ou il ne revient pas. Je n'arrive pas à l'empêcher de quitter l’appartement ce soir là. » Heureusement qu'elle faisait moins souvent ce rêve, c'était surtout au début. « Même si je lui en veux, j'espère toujours qu'un jour il reviendra, je sais qu'il est en vie, je n'ai pas envie de croire le contraire. » Si ça se trouve, il était mort, c'est ce que pensait certaines personnes, mais elle ne voulait pas y croire, puis tant qu'il n'y a pas de corps, ça ne prouve rien. « Tu verras s'il est toujours en vie, il reviendra et je le giflerai. » Elle avait arrête de pleurer, en fait, elle ne savait même pas comment elle réagirait dans cette situation.

C’est vrai, la saint valentin montait la tête à tellement de monde qu’au final, la boutique de fleur finissait toujours par afficher que nous n’avions plus rien en stock. On avait beau nous qualifier de magicien, nous n’étions pas de faiseur de miracle pour autant. Mais ça faisait plaisir de voir qu’il y avait au moins un jour de l’année ou tout marché comme sur des roulettes, je n’étais pas le gérant de la boutique mais j’en étais quand même très fier. Je regardais Rebecca à sa remarque sur le fait que ca restait un moment romantique, je n’avais jamais réellement connu ça moi, toutes les conquêtes que j’avais eu ne m’avaient jamais donné envie de les avoir en tant que Valentine, ce n’était pas faute d’avoir essayé mais je n’éprouvais aucun sentiment, juste du plaisir et de la fierté d’avoir quelqu’un avec qui partager mon lit. « Je n’ai jamais fêté réellement la saint valentin. Qu’est-ce que tu faisais toi ce jour-là ? » Par la suite Rebecca finit par me dire que j’étais lent et qu’il faudrait me bouger un peu pour trouver celle avec qui je passerais la fin de mes jours, ce qui me fit sourire. « Mais je suis un transformer je ne t’ai pas dit ? J’ai cette sale habitude de me transformer en escargot quand je ne comprends pas comment ça marche. » C’est vrai que tout ce qui touche à l’amour, je n’y avais jamais compris grand-chose, j’ai toujours cette habitude à vouloir tout diriger alors que l’amour, c’est plutôt instantané, il n’y a rien à prévoir, ça nous tombe comme ça, tout simplement, et ce n’est pas ce que j’avais l’habitude de goûter.

Lorsque ma petite Becca finit par me dire que Romy Shepperd n’était que la pédiatre d’Oliver, je la regardais surpris, ah bon ? Eh bien, le monde est très petit dis donc, tout le monde finit par connaître tout le monde. Tout d’un coup, une idée germa dans mon esprit. Avec un air totalement intéressé, je continue toujours d’observer ma petite rouquine. « Tiens, c’est drôle comme coïncidence. Je te promets que je ne lui ferais rien de mal, la preuve, elle m’envoie assez balader comme ça, je tente d’y aller doucement cette fois ci. Mais tu pourrais sans doute lui dire à quel point je suis un gars bien, chante lui mes qualités, je suis sûr qu’elle appréciera. » Je n’étais pas du genre à demander de l’aide, en général je me débrouillais tout seul, mais là, avec Romy c’était différent, cette femme me poussait à rentrer dans mes retranchements à utiliser des méthodes que je n’utilisais jamais d’ordinaire pour draguer une fille.

Rebecca finit ensuite par fonde en larme, ce qui me mit mal à l’aise sur le moment, me sentant totalement coupable parce que justement, ses larmes, c’était moi qui venait de les causer en lui faisant penser à son amour perdu. Une fois dans mes bras, je lui caressais doucement les cheveux alors qu’elle me parlait du jour où il avait disparu, qu’elle finirait par le gifler quand il reviendrait s’il était encore en vie. « Hey… j’espère pour toi qu’ils le retrouveront, la police n’a pas de nouvelle piste depuis ? » Oui bon, je pensais moi qu’il devait surement être mort dans un coin, mais je ne voulais pas qu’elle repleure. Je n’aimais pas la savoir comme ça.

« Le jour de la Saint Valentin, c'était souvent un restaurant ou des balades romantiques, des échanges de cadeaux. » C'était le bon vieux temps, c'était des souvenirs qu'elle n'oublierait jamais, c'était gravé dans sa mémoire. « L'escargot, ça va être ton nouveau surnom bientôt, tu ne sais décidément pas ce qu'est l'amour. » En fait, elle ne se souvenait pas l'avoir vu réellement amoureux d'une fille, c'était bien dommage, mais bon il était comme ça. Peut être qu'il était un peu trop difficile, ou qu'il ne voulait pas se prendre la tête. Aiden lui avait ensuite raconter que la femme en question qui semblait l'envoyer balader n'était autre que Romy, c'est vrai que c'est une drôle de coïncidence. Tout le monde finit par se connaître dans cette ville, il faut dire que s'ils habitaient dans le même immeuble ça aidait. « Tu veux faire de moi ta complice, écoute, je t'adore, t'es un type bien, mais doit je aussi lui dire que tu as l'habitude de changer de fille tous les soirs ? A moins qu'elle le sache déjà, vu que tu n'es pas forcément très discret. » Ce n'était pas méchant ce qu'elle disait, c'était juste la vérité, enfin c'était son point de vue à elle. « Bon comme tu es l'un de mes meilleurs amis, si je la croise j'essayerais de lui faire comprendre que tu es quelqu'un de bien, mais je te garantis rien. » Ah, qu'est ce qu'on ferait pas pour un de ses proches, en espérant que si elle faisait ça, il ne briserait pas le cœur de la jolie blonde, il manquerait plus que ça.

C'était dur de parler de certaines choses, mais un jour ou l'autre, il faut bien en parler et apparemment c'était le cas aujourd'hui. « Non ils n'ont aucunes pistes, ils ne savent même pas si c'est en rapport avec une affaire. Tu sais, Ethan n'était pas forcément prudent, il est était très doué pour se retrouver dans les ennuis. » Pourquoi il avait décidé de devenir lieutenant, il y avait quand même d'autres boulots plus intéressants et moins dangereux.

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Visite surprise ! [Rebecca]

Je m’étais jamais imaginer au restaurant en train de faire le romantique ou de faire les yeux doux toute la soirée en espérant qu’une chose, que l’année d’après on soit encore ensemble avec la fille dont j’étais amoureux, tout bonnement parce que je n’ai pas été amoureux depuis un long moment. Mes relations n’ont jamais duré plus de 3 mois. Vu mon âge je devrais déjà être avec quelqu’un, avoir surement des enfants mais n’ayant pas encore trouvé chaussure à mon pieds, je ne me gêne pas pour encore profiter de la vie comme elle vient. Malheureusement je commençais un peu à me lasser de toutes ces filles faciles qui n’attendent qu’une seule chose, c’est de coucher, j’ai besoin d’un peu plus d’action, d’avoir plus de défis à relever pour éviter la monotonie. « Tiens, ça me fait penser en parlant de restaurant, que dirais-tu que je vous emmène tout à l’heure Oliver et toi dîner ? Ça fait longtemps qu’on a pas passer de soirée ensemble, ca vous ferez du bien. » Je n’avais rien de prévu de spécial, donc autant en profiter. Je me mis à rire lorsqu’elle m’annonça mon nouveau surnom, l’escargot, au moins je serais un joli escargot trimbalant sa maison sur le dos, histoire d’avoir tout à proximité si les choses devenaient chaudes avec d’autres filles escargots. « Mais je suis un escargot carnivore, je ne suis pas du tout comme tout le monde. Sauf que tu as raison, je n’y connais pas grand-chose à l’amour, je n’ai jamais été réellement amoureux de qui que ce soit, mais j’apprends très vite et quand le jour viendra, je sais à qui je pourrais en parler la première. » Je lui fis un sourire, parce que oui, Rebecca sera surement la première à le savoir quand j’aurais enfin trouvé quelqu’un, pour le moment ce n’était pas le cas mais dans un avenir proche qui sait.

J’avais fini par lui parler de Romy, ma voisine d’en dessous, chose du hasard elle s’occupait d’Oliver, et je voulais en effet que Rebecca soit ma complice. Elles se connaissaient, se faisaient confiance mutuellement, entre deux conversations elles pourraient sans doute parler de moi et l’affaire serait dans le sac. Je me doutais déjà que ma voisine en pinçait pour moi, mais quelque chose la bloquait, et son caractère prenait le dessus, j’étais obligé d’y aller avec des pincettes, ne sachant jamais comment elle allait réagir. Je crois que c’était ça qui me perturbait le plus, ne pas du tout savoir. En général les femmes sont toutes pareilles, et j’arrive même à prédire ce qu’elles vont me répondre, alors qu’avec Romy ce n’est pas le cas… ça change et j’aime ça. Tout est différent avec elle, et le petit déjeuné que nous avions pris tous les deux a été très agréable, cela me donnait encore plus envie de la connaître, elle me plaisait bien. Je faisais les mots doux à ma petite sœur de cœur avant de rire doucement. « Oh oui qu’elle est au courant, elle ne peut être qu’au courant avec tous ces petits mots sur le panneau d’affichage mais je te remercie Rebecca. Tu es vraiment géniale, je te promets que je te revaudrais ça. » D’habitude je ne prendrais pas ça trop à cœur mais Romy me rendait fou, dur de ne pas avoir le contrôle total de la situation n’est-ce pas ?

Rebecca m’inquiétait, elle n’avait jamais parlé de tout ça avec Ethan, et le faire maintenant pouvait surement lui faire que du bien après toutes ces années. Je serrais sa main dans la mienne, tentant de la réconforter comme je pouvais, il n’y avait surement aucun mot qui pourrait atténuer sa douleur mais avec le temps on finit toujours par oublier. J’avais moi-même oublié la douleur que je ressentais envers mon père de m’avoir abandonné pour ma belle-mère. « Vous vous étiez bien trouvé j’ai l’impression. Il me semble qu’il y a une époque toi aussi tu prenais des risques. »

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